Les premiers matchs du Canadien étaient l'histoire du trio des jeunes, une combinaison explosive qui flanquait Gallagher et Galchenyuk aux côtés de Lars Eller. Les choses ont toutefois prises une différente tournure avec un apport offensif plus équilibré de l'ensemble de l'équipe. 

Photo: Radio-Canada


Le réveil de David Desharnais a eu un effet monstre sur le rendement du Canadien. Il s'est distingué comme le véritable catalyseur à l'attaque dans les derniers affrontements. 

Le petit centre québécois a permis à Max Pacioretty de retrouver sa touche de marqueur. L'insertion de Brendan Gallagher pour compléter le trio a également été fructueuse. Ce dernier les a inspiré avec sa marque de commerce habituelle, un style de jeu hargneux et agressif. Il faut donner le crédit à Michel Therrien, le cerveau derrière l'équation. 

Et que dire de Daniel Brière? L'ancien des Flyers a tâché d'élever son jeu d'un cran et ça rapporte. Sa récolte de 10 points au cours des 6 derniers matchs le confirme. Dans son cas, être jumelé au vétéran Tomas Plekanec ne lui a pas nui, loin de là. Il faut dire que le positionner dans le corridor de gauche était, encore une fois, une idée de génie vue par l'homme derrière le banc. 

À la défense, le retour au jeu d'Alexei Emelin a fait des plus grands biens. Sa présence physique des beaux jours et sa grande mobilité font de lui un joueur versatile utilisé à toutes les sauces par le personnel d'entraîneur. Le bonheur de l'un fait le malheur de l'autre: Francis Bouillon et Douglas Murray ont été ainsi, tour à tour, contraints à regarder le match depuis la passerelle. Le jeu du suédois connaît néanmoins une nette amélioration dans les toutes dernière rencontres.

Si l'on s'intéresse aux unités spéciales, on constate que l'avantage numérique est le pain et le beurre pour le Bleu Blanc Rouge cette saison, le tandem Markov-Subban revendique sa grosse part des succès.

C'est toujours la même chanson entre les deux poteaux: Price fait la grosse besogne et accomplit un travail incroyable.

Du côté de son homologue Peter Budaj, il s'affiche comme un gardien numéro deux de luxe dans la ligue nationale même s'il joue un rôle plus effacé.

Le revers de la médaille

Galchenyuk et Eller souffrent d'une importante baisse de régime depuis le démantèlement du trio des jeunes. La constance a toujours été un aspect faisant défaut dans le cas d'Eller. Galchenyuk, lui, semble se remettre sur ses rails avec un but compté hier soir au New Jersey.

Grand défi

Les Big Bad Bruins s'amènent en ville jeudi pour un premier duel contre leur éternel rivaux. George Parros ne manquera pas de se salir les mains... 
 
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