La dynastie que forme le Tricolore il y a de cela un siècle a su inspiré une jeunesse québécoise fougueuse. Les standards établis au fil des années par de tels accomplissements agissent néanmoins tel un couteau à double tranchant. Cependant, il y a un espoir auquel on peut fermement s’accrocher

Au coeur de chaque patinoire municipale, de jeunes hockeyeurs à leur premiers coups de patin s’élancent vers le filet adverse, tentant d’imiter les prouesses du démon blond. Les récits que leur divulgue leurs parents à propos du Canadien de Montréal, dans son élan de gloire d’antan, restent ancrés dans leur mémoire et monopolisent leur pensées. Les grand-parents de l’enfant ont fait de même avec ses parents, les témoignant des exploits surhumains réalisés par Maurice Richard. Dans les familles ou le hockey s’apparente à une véritable religion, l’histoire de la Sainte-Flanelle est ainsi un héritage transmis à travers les générations au même titre que la Bible. Cette bataille acharnée pour loger le disque de caoutchouc vulcanisé dans le fond du filet peut sembler bien banale aux yeux de certains mais, elle constitue, en quelques sortes, la fierté nationale québécoise. Cette ampleur que le hockey sur glace a prise dans la société est également le fruit des avalanches de lamentations des fans envers le Canadien, tel qu’on le connait aujourd’hui. 

Le poids de 24 trophées 


Il a de cela 20 ans, la troupe de Jacques Demers, mené par la soif de victoire de Patrick Roy, mettait la main sur la prestigieuse coupe de Lord Stanley. Cette dernière conquête marquait le début de la fin. Le Canadien de Montréal adopte alors une nouvelle structure, un alignement ou les québécois ne se font plus autant nombreux. Le nouveau visage de l’organisation comprend des joueurs de toutes nationalités rassemblés dans l’espoir vain de répéter les exploits du passé. La couverture médiatique se fait de plus en plus envahissante et les fans cherchent désespérément une lueur d’espoir dans chaque faits et gestes de leur équipe. Cette passion excessive pour une organisation tant chérie à travers le temps fait maintenant office de couteau à double tranchant. Certains joueurs québécois boudent Montréal au profit de plus grandes sommes d’argent ou tout simplement pour avoir la paix. Dans de pareils circonstances, c’est à se demander quand le Bleu Blanc Rouge pourra utiliser cette foule plus qu’endiablée à son avantage en remportant les grands honneurs. 

La lumière au bout du tunnel 


Depuis l’arrivée de Michel Therrien et Marc Bergevin avec l’organisation, de nombreux signes encourageants se font sentir. La nouvelle génération que constitue les Canadiens est destiné à un avenir très prometteur. Le futur c’est Alex Galchenyuk, Brendan Gallagher, P.K Subban ainsi que Carey Price. Des individus qui, non seulement regorge de talent mais qui ont du coeur. Le coeur ça ne s’achète pas, c’est quelque chose d’inné. Le Canadien de Montréal se rebâtit avec des gagnants. Si le personnel veille au bon cheminement de leurs progressions, l’équipe s’établira en tant que menace dans la ligue. Il faut avant tout être patient.

Les fantômes du forum peuvent reposer en paix, en autant que la relève prenne les choses en main.
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