Les dernières campagnes dans la ligue nationale se distinguent par une émergence de jeunes défenseurs étoiles. Les Subban, Krug, Karlsson et Pietrangelo sont de ce groupe, la plupart étant des défenseurs à caractère offensif. Le genre de joueur audacieux qui multiplie les montées à l'emporte pièce tout comme...les revirements couteux. Cette année, la sensation suédoise Olivier Ekman-Larson vient changer cette dynamique.


Avec 16 points en 21 matchs et un différentiel
+/- 12, Olivier Ekman-Larson s'affirme comme un
de meilleurs défenseurs du circuit Bettman

Le défenseur des Coyotes domine à l'attaque au même titre que les joueurs mentionnés plus haut. Cependant, sa fiabilité exemplaire en zone défensive le sort du lot. Sans rien enlever aux autres, Ekman-Larson fait la transition entre l'attaque et la défense mieux que quiconque dans ce groupe sélect. Or, il n'a que 22 ans. Un certain défenseur, autrefois louangé par tous les analystes, réalisait de pareils exploits, c'est-à-dire, produire de façon profilique tout en se montrant intraitable à l'autre bout de la patinoire. Il est ici bel et bien question de Nicklas Lidstrom (Décidément, la Suède est une mine d'or à la défense!) 

Il ne deviendra pas pour autant un joueur du même calibre que l'illustre vedette des Wings mais il se trouve à être la comparaison la plus proche de ce dernier, là est la nuance. Oui, il commet des erreurs mais, beaucoup moins qu'un habituel jeune quart-arrière à ses toutes premieres saisons dans la grande ligue.

Bien qu'il se trouve dans l'ombre des autres grands noms de la LNH, puisqu'il évolue dans l'Ouest à Phoenix, il demeure un des atouts les plus incontestables à la ligne bleue. Alors que les Coyotes croisent le fer à plusieurs reprises contre des puissances offensives de leur division soit, Vancouver, Anaheim, San Jose et Los Angeles, Olivier Ekman-Larson est envoyé dans la mêlée de 25 à 30 minutes par matchs. De quoi rendre ses performances encore plus éloquentes.

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